Certification Européenne de l'ATR 72-600 !

L’ATR 42-600 certifié par l’Europe
PUBLIÉ LE 20 JUIN 2012 À 09H00 PAR FRANÇOIS DUCLOS DANS ACTUALITÉ, TECHNOLOGIE - 0 COMMENTAIRE
Le dernier né du constructeur ATR, l’avion à turbopropulseurs 42-600, a été certifié hier par l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne un an après son grand frère.

L’annonce faite le 19 juin 2012 par le consortium franco-italien de la certification AESA va permettre une entrée en service du nouvel appareil « pendant l’été 2012 » chez la compagnie aérienne Royal Air Maroc, soit un an après le 72-600 qui a lui été livré à sept clients. ATR précise que cette certification, portant sur les nouveaux équipements, « est l’aboutissement d’une série de tests réalisés sur le prototype de l’ATR 42-600 au sol et en vol, et marque la volonté d’ATR de poursuivre les investissements sur le segment des avions de 50 places, un créneau sur lequel il est aujourd’hui le seul constructeur ». Rappelons qu’il peut embarquer entre 46 et 50 passagers sur une distance maximale à pleine charge de 1483 kilomètres.

Dans le cadre de sa campagne d’essais, il a « bénéficié de sa grande similitude » avec le 72-600, qui avait obtenu sa certification en Mai 2011. L’ensemble des tests a permis de valider le bon fonctionnement des nouveaux systèmes et équipements installés à bord, notamment ceux de sa « nouvelle avionique : glass cockpit à 5 écrans LCD, systèmes de communication, navigation, surveillance, FMS (système de gestion du vol), pilote automatique, gestion des alertes et ordinateur MPC (intégrant notamment des fonctions de maintenance et protection avion) ».

Depuis le lancement du programme -600 en octobre 2007, ATR a reçu des commandes pour un total de 250 appareils ATR 42-600 et ATR 72-600. Ce dernier est en service chez Royal Air Maroc, Iberia – Air Nostrum, Caribbean Airlines, Azul, Trip Linhas Aereas et depuis fin mai Passaredo Linhas Aereas, plus la société de leasing ALC. La filiale à parts égales d’EADS et de l’Italien Finmeccanica avait franchi le mois dernier le cap des mille avions livrés.